Zatoïchi

Résumé

Dans un contexte de société japonaise féodale, un vieil aveugle qui prétend être masseur arrive dans un village partagé entre divers clans. Sa venue coïncide avec celle avec d'étranges geishas en quête de revanche et qui vont semer le trouble dans le village. Et Zatoïchi le masseur va pouvoir jouer du sabre...

Mon avis

Pour faire court : j'ai beaucoup aimé ce film. Je ne suis pas forcément un très bon juge parce que j'ai un faible certain pour les personnages de vieillards qui sous une apparence inoffensive sont de véritables machines à tuer. L'idée est reprise avec succès dans Thief of Time de Terry Pratchett, et même sous la forme d'un commandement1.

L'histoire n'est pas forcément très originale (le retour des enfants qui se vengent), mais elle n'est pas tout le temps filmée de façon linéaire et on ne s'ennuie pas. Les scènes d'action au sabre sont rapides et efficaces, et bien dosées en hémoglobine.

Pour une fois dans ce genre de films, le héros ne se trimbale pas une longue histoire qui expliquerait ses actes. Le mystère reste entier sur les motivations de Zatoïchi et son passé, et ce tout au long de l'histoire. Du coup, comme on ne sait pas très bien ce que le héros peut bien faire là, le film se permet pas mal d'auto-dérisions, et le spectateur est plus décontraté. À tel point que même certaines farces dignes de Benny Hill dans ses grands moments m'ont fait rire de bon coeur.

Pas la peine d'en raconter beaucoup plus, en cumulant une histoire largement honnête2, des scènes d'action bien faites, des personnages attachants et une bonne dose d'humour, ce film est à recommander sans hésitation. Vous avez aimé Kill Bill, vous allez probablement aimer Zatoïchi au moins autant voire plus. Vous n'avez pas aimé Kill Bill ? Zatoïchi est votre deuxième chance d'apprécier un film avec des combats au sabre...

[1] : "Ne jamais sous-estimer un vieillard sans défense".

[2] : et même presque trop élaborée pour rentrer dans la catégorie "western de samourai"


Ce commentaire est garanti sans trace d'objectivité, conformément à la règlementation en vigueur, et a été écrit par Laurent.

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