Star Wars Épisode II: L'attaque des clônes
Sans doute l'épisode de Star Wars le plus catastrophique de tous les temps. Certes, je l'ai vu à la télé sur une chaîne allemande, mais je suis confiant dans le fait que la version que j'en ai vue reste fidèle à l'original dans l'ensemble : une merde intégrale.
Résumé
J'ai raté les trois premiers quart d'heure du film. Après un bref résumé (la princesse Amidala a subi un attentat, les jedis ont combattu pendant un certain temps et maintenant ils enquêtent) j'ai rapidement pu m'accrocher au fil (tenu) de l'histoire qui se résume à ceci :
- Anakin : Je suis un jedi mais je ne suis pas dénué de sentiments. Par exemple je me taperais bien une certaine princesse.
- Amidala : Doucement Anakin, nos fonctions respectives nous interdisent de nous aimer. Qu'à cela ne tienne, je vais malgré tout faire ma salope et te chauffer autant que possible.
- [...]
- Amidala : Anakin, je t'aime.
- Anakin : Mais quelle vieille pute tu fais, moi j'me prends grave la tête avec ma mère qui meurt dans mes bras, je fais des conneries pour bien montrer à ces abrutis de téléspectateurs que je ne suis pas insensible au côté obscur, ça fait deux heures que je fais la gueule et maintenant tu la ramènes!
- Amidala : Ta gueule et embrasse moi.
- Il l'embrasse.
Certes, je mets un peu l'accent sur un certain point de vue dans l'histoire. C'est parce que c'est tellement casse-burnes de voir celui qui deviendra Darth Vader par la suite se rouler gaiement dans les champs de coquelicots que j'en serais presque malade.
Pourquoi c'est de la merde
Les raisons se bousculent. Citons en vrac le scénario insipide, le suspense inexistant (ceci expliquant cela), l'utilisation abusive des grands thèmes musicaux de toute la série à des moments où l'intensité dramatique est comparable à l'activité sexuelle d'un eunuque, et peut-être aussi l'abondance de clins d'œil aux autres épisodes de la série — probablement pour rassurer l'amateur de SW qu'il ne s'est pas trompé de film.
Obiwan nous refait son interprétation de l'horloge parlante («Il nous reste peu de temps») classique depuis l'épisode I. Amidala montre une forte propension aux coiffes et coiffures de merde (comme sa fille) dans un style choucroutesque décadent (sa fille saura rétablir un style choucroutesque plus orthodoxe). Lorsque le film était sorti au cinéma, ses malheureux spectateurs me parlaient de "Yoda qui se bat". Il n'y a effectivement que ceci que je retiendrais de notable dans le film, et encore, c'est moyennement fait.
Pourquoi il me semblait utile de le dire
Pour que vous n'alliez pas voir le III, comme j'en avais naïvement l'intention jusqu'il y a encore quelques jours.
Ce commentaire est garanti sans trace d'objectivité, conformément à la règlementation en vigueur, et a été écrit par Laurent.